Publié dans Politique

Meurtre d’une guide touristique - Soupçon sur son mari

Publié le jeudi, 13 avril 2023

Triste fait dans la Commune d’Andasibe- Moramanga, mercredi dernier. Le corps sans vie de Tafitaharivola Juliana Robine, cette mère de famille de 35 ans, fut retrouvé dans un endroit désert et boisé, précisément sur un chemin de la localité de Farahezana sise à l’ouest d’Andasibe. A un constat, cette pauvre femme, qui fut de son vivant une guide touristique, avait été assassinée de manière la plus horrible et barbare qui puisse exister : les plaies observées sur son corps le confirment. La victime a reçu un coup de couteau dans le dos et sa boite crânienne a éclaté à la suite de coups, probablement assenés à l’aide d’une pierre par l’assassin. 

L’affaire est actuellement entre les mains de la Gendarmerie. D’après une source auprès de cette Force, la victime a commencé à ne plus donner signe de vie, depuis le lundi de Pâques dernier. Ce lundi- là, la victime aurait obtenu un gain plus conséquent qu’à l’habituel. Ce qui risque de donner une première explication quant au mobile de son assassinat. Et qu’après sa disparition, ses proches l’ont cherchée partout. Mais, en vain ! Ce qui les a poussés à informer finalement la Gendarmerie. Finalement, et durant les recherches, il y eut ces traces de sang sur le chemin susmentionné. Cela a facilité la tâche des enquêteurs pour remonter la piste jusque dans une forêt où l’assassin a caché la dépouille de la guide touristique. Le téléphone de la victime a également disparu. Quelques moments après cette découverte macabre, les enquêteurs ont tenté de l’appeler. « A un moment donné, mais brièvement, une voix d’homme y a répondu. Puis, plus rien. Le numéro de téléphone de la victime, l’appareil ayant été d’ailleurs volé, était injoignable », précise une source. 

 Et coup de poker ! Le mari de la guide touristique, a, lui aussi, disparu en même temps que celle-ci. Ce qui fait que le soupçon ne peut que peser sur le fugitif. C’est du moins ce que la famille de la victime a fait savoir. De plus, le couple battait de l’aile, depuis. Cela date de janvier dernier. Et que l’homme a pourtant fait toutes les démarches pour essayer de convaincre sa femme de revenir au foyer conjugal. Mais la dame aurait été inflexible jusqu’au bout. Actuellement, le mari suspect est activement recherché. De toute façon, les proches de la disparue ont porté plainte contre lui. Affaire à suivre.

 

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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